Lectures automnales
L’automne est maintenant installé, et c’est parfois un pré-hiver qui règne. De quoi vouloir rester au chaud pour ne pas devoir réactualiser ses connaissances en potions miracles.
Donc, du temps pour lire et réfléchir un peu…
Pour poursuivre dans la veine de mon billet précédent, un article qui donne des raisons qui ont poussé le gouvernement à mettre en œuvre le méga-fichier. Le méga-fichier, conséquence du plan préfectures nouvelle génération (PPNG) ? Enfin, dormez braves gens, si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez alors rien à cacher… Et qu’en pense la CNIL ? Oups ? Une gaffe ?
Reparlons des robots. Reconnaissons à certains une vraie constance dans la défense de leurs objectifs. Pour certains, c’est le parquet national cyber (encore une fadaise, dans la mesure où la cyber délinquance est maintenant une délinquance de masse, mais passons… ou alors ayez le courage de changer de nom), pour d’autres c’est donner aux robots une personnalité juridique, au motif que les entreprises en ont bien une. Et que les robots « pensent, prennent des décisions. Et vivent désormais à nos côtés. » De ce fait, l’auteur précise son rêve : « Mon rêve est d’être l’avocat qui défendra le premier robot responsable. » Oui, pourquoi pas. Mais d’autres éléments pensent, prennent des décisions, mais n’en ont pas pour autant de personnalité juridique : les animaux. il est vrai que c’est plus vendeur de défendre un robot qu’une colonie de termites qui a dévasté une habitation…
Un écran de fumée, hélas, habituel maintenant : la cyberguerre. J’ai déjà expliqué, dans un billet précédent, que tout cela reposait sur un abus de vocabulaire. Mais bon, il est vrai que c’est bien plus vendeur de parler de cyberguerre que d’exposer :
- pourquoi le parti démocrate se fait voler ses courriels aussi facilement ;
- ce qu’il y a de si scandaleux dans ces courriels ;
- pourquoi les machines à voter des USA sont aussi facilement piratables ;
- pourquoi les industriels continuent de produire des objets connectés sans aucune sécurité, exposant ainsi la toile à de gigantesques attaques par DOS.
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
Bossuet (1627 – 1704).
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