Lectures caniculaires post bavure managériale

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Alerte canicule, il faut rester chez soi au frais…

Ou tout du moins éviter les coups de chaud. Ce que n’a pas réussi à faire Jupiter, hier, en l’hôtel de Brienne. Il est en effet du plus mauvais effet de rappeler qu’on est le chef. Cela ne sert qu’à prouver qu’on n’en est pas soi-même convaincu. Ce qui va donc à l’inverse de l’effet recherché. D’où l’utilité de (re)lire les décisions absurdes de Christian Morel : « Mon choix est ici d’étudier les décisions identiques quant à leur processus : agir de façon radicale et persistante contre l’objectif. »

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Voici quelques informations à siroter tranquillement en ces temps chauds.

Tout le monde dit qu’en informatique, le plus gros problème est entre le clavier et l’écran. Certains proposent même un rapport à ce sujet. Pourquoi pas ? Mais si le problème grossissait au fur et à mesure qu’on s’élève dans les strates dirigeantes ? Car ne pas sécuriser (ou incorrectement) son SI pour des questions budgétaires (ou pare qu’on n’y comprend rien) peut avoir des conséquences fâcheuses. N’est-ce pas Saint-Gobain ?

Encore un bug dans une banque, pour l’instant non résolu. Étonnamment, les Russes ne sont pas pointés du doigt. Ni les Iraniens, ni les Coréens du Nord, ni même les Chinois. Un vrai problème alors cette fois ?

NotPetya, deux avis différents (mais non divergents). Celui du directeur de l’ANSSI qui parle des dégâts causés : Parmi les entreprises françaises les plus durement affectées par NotPetya figure notamment Saint-Gobain. Au sein du groupe industriel, la diffusion du malware a fait de gros dégâts, poussant l’entreprise à demander à des salariés de se mettre en congés ou en RTT. L’attaque a notamment perturbé dans de larges proportions le fonctionnement du siège et des filiales de distribution, les usines de l’industriel semblant moins touchées, même si un haut fourneau a été arrêté par précaution la semaine dernière à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). Depuis l’attaque, l’entreprise fonctionne en mode dégradé. Avec des prises de commande à la main, des communications effectuées par SMS ou via des mails mis en service sur des systèmes tiers, en urgence. G. Poupard précise même que « Ce logiciel malveillant a été conçu pour se diffuser au maximum au sein de la cible. Certaines entreprises qui avaient pourtant effectué les mises à jour recommandées en termes de sécurité, ont été infectées. » Et un ami qui écrit lorsque je lui parle de cybermaggedon (que les journalistes oublient de plus en plus), il me répond : J’en ai marre du cybermaggedon. Wanna cry : 300000 ordinateur touchés. Conficker, il y a 10 ans, 3 M d’ordinateurs touchés, des Rafale Marine qui ne décollent plus. Arrêtons de crier au cyber loup. Tiens, un titre d’article. Il était une fois un sanglier et un loup…

Quelques éléments pour comprendre Petya. Où l’on voit que la Russie a également été touchée en masse. Par des Russes ?

L’Oracle a parlé, alors réécoutons ses paroles avec attention. Non, il ne s’agit pas de Larry Ellison (qui doit essayer de se remettre de sa défaite à la coupe de l’America), mais de Bill Gates, lequel avait déjà tout prédit il y a longtemps, sauf les vulnérabilités répétées de son OS.

Un classement qui va faire plaisir, enfin !?

Et pour conclure sur le même thème que celui qui m’a servi d’ouverture, un petit tweet pour bien illustrer l’absurde des décisions prises et des propos afférents :

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