Lorsqu’on parle du temps et du cyberespace, deux choses frappent l’esprit : l’hypermnésie de cet espace (au contraire des personnes amnésiques, il a les capacités de se souvenir de tout) et la mise sur un même plan du passé et du présent (un moteur de recherche ne classe pas ses résultats dans l’ordre chronologique).
Les controverses relatives au droit à l’oubli en sont d’ailleurs le parfait exemple. Notre pays se distingue même par la rédaction de chartes relatives au droit à l’oubli signées par NKM, alors secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique :
- le 30 septembre 2010 : Charte du droit à l’oubli numérique dans la publicité ciblée : il s’agit de données personnelles collectées passivement, sans que l’internaute en ait vraiment conscience ;
- le 13 octobre 2010 : Charte du droit à l’oubli numérique dans les sites collaboratifs et moteurs de recherche : il s’agit de données personnelles publiées activement par l’internaute.
Fort bien, mais ces chartes sont-elles vraiment indispensable ? Qu’en est-il des relations du temps et du cyber ?

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