Infogérance et autonomie
La crise sanitaire de laquelle nous ne cessons de sortir à coups de confinement, déconfinement, reconfinement, couvre-feu, re-couvre-confinement-feu et autres variantes possibles a mis en lumière ce qui était, il y n’a pas si longtemps, un gros mot : l’autonomie stratégique. Elle a permis de (re)découvrir que de nombreuses productions avaient été délocalisées il y a plus ou moins longtemps (Ah ! Alcatel et les entreprises fabless…) et que, face à ce qui devenait un défaut dans la cuirasse en temps de crise, il était nécessaire de relocaliser et donc de réindustrialiser le pays.
Certains disent que ce n’est pas si simple, d’autres encore que c’est plus compliqué que cela, s’opposant ainsi à tous les partisans de « l’intendance suivra » ou des démiurges dont la parole est performative. Pour savoir ce qu’il en est, et comme nous vivons dans une époque numérisée, il peut être utile de se pencher sur un phénomène historique pas si vieux que cela, celui de l’infogérance.