Algorithme, nous voilà (3/4)
Du mauvais algorithme
Hélas, comme Janus, l’algorithme est bifrons. Il peut avoir un mauvais côté. A moins qu’il ne faille faire un effort pour distinguer le bon du mauvais, à l’instar du bon et du mauvais chasseur.
Du mauvais algorithme
Hélas, comme Janus, l’algorithme est bifrons. Il peut avoir un mauvais côté. A moins qu’il ne faille faire un effort pour distinguer le bon du mauvais, à l’instar du bon et du mauvais chasseur.
Le terme algorithme est particulièrement à la mode. Reconnaissons qu’il fait bien plus distingué que celui de programme, programme informatique, code ou tout autre terme bien plus terre à terre. Tant et si bien qu’il est mis à toutes les sauces, ce qui peut générer une certaine incompréhension, voire confusion lorsqu’il est employé, car ce n’est pas toujours à bon escient. Je vous propose de vous livrer avec moi à une exploration culinaire des différentes sauces auxquelles il est apprêté.
Puisque l’Oktoberfest se délocalise à Paris, j’apporte ma contribution à ce moment de convivialité par quelques réflexions diverses.
Un bref billet pour commenter quelque peu le dernier rapport de la CNIL. L’an dernier, j’avais pu rédiger un billet similaire plus tôt. Beaucoup de questions peuvent être soulevées à sa lecture, je vais vous en fournir quelques-unes.
Ayant peu de temps libre ces derniers jours, le billet d’aujourd’hui sera peu développé. Je vous propose juste de vous plonger dans des lectures, ne pouvant développer davantage.
La nouvelle loi sur le renseignement a vaguement passionné les foules qui ont pu l’oublier avec le piratage (sans précédent !) de TV5 Monde. Parce que le sujet ne peut être évacué par une belle posture du style il n’y a pas d’alternative, revenons-y.
Le big data est un sujet d’actualité, au moins en ce qui concerne la réflexion. Un beau colloque sur ce sujet aura d’ailleurs lieu le 23 mars prochain à l’École Militaire. Dépêchez-vous de vous y inscrire, il est presque complet.
Mais au fait, quoi de neuf sur ce terrain ?
L’inforensique ou recherche de la preuve scientifique informatique poursuit son développement. Son intérêt principal est de réduire (voire annihiler ?) le principe d’inattribution qui continue de régner dans le cyberespace. Voyons-en quelques développements récents.
Il est de plus en plus question du développement de la légitime défense informatique, les récentes attaques le montrent. Sony (SPE = Sony Passoire Extraordinaire ?) se serait lancée dans de telles opérations, et les Anonymous défendraient Charlie en réduisant au silence les sites djihadistes. Bref, la légitime défense informatique a le vent en poupe. Sauf que parler de cette notion est un raisonnement spécieux : qui est trompeur malgré une illusion de vérité (wikipedia), qui a une apparence de vérité et de justice (Académie Française). Voyons cela plus en détail.
Il y a quelques temps, l’octuple infanticide commis dans le Nord a tenu en haleine le monde juridique à propos de la question de la prescription des faits. Quel rapport avec les informatiques orphelines, l’entreprise et le cyberespace ? Voyons cela de plus près.