Lectures sur l’entreprise
M’étant plongé il y a quelque temps dans deux livres intéressants, bien que non consacrés à l’entreprise, je vous livre les éléments qui lui sont applicables, trouvés au gré de ces lectures.
M’étant plongé il y a quelque temps dans deux livres intéressants, bien que non consacrés à l’entreprise, je vous livre les éléments qui lui sont applicables, trouvés au gré de ces lectures.
Il y a quelques temps, je vous ai confié qu’un billet sur le thème de l’inversion des pôles était en préparation. C’est chose faite puisque vous le lisez présentement. De quoi s’agit-il exactement ? L’inversion du champ magnétique terrestre est une perturbation du champ magnétique terrestre dont la conséquence est son inversion. Ce n’est pas de champ magnétique que je vais parler, mais d’un phénomène plutôt politique et qui fait suite à de nombreuses déclarations relatives au cyberespace.
Le développement des mesures de sécurité consécutif aux événements de janvier peut appeler quelques critiques. Il est bon de relire ce que Giorgio Agamben, philosophe italien écrivait déjà en janvier 2014.
Il est de plus en plus question du développement de la légitime défense informatique, les récentes attaques le montrent. Sony (SPE = Sony Passoire Extraordinaire ?) se serait lancée dans de telles opérations, et les Anonymous défendraient Charlie en réduisant au silence les sites djihadistes. Bref, la légitime défense informatique a le vent en poupe. Sauf que parler de cette notion est un raisonnement spécieux : qui est trompeur malgré une illusion de vérité (wikipedia), qui a une apparence de vérité et de justice (Académie Française). Voyons cela plus en détail.
Dans le précédent billet, nous avons vu quelques éléments d’ensemble sur ce qui restera comme « l’affaire Sony ». Rétrécissons la focale pour nous concentrer maintenant sur l’entreprise elle-même, quelque peu oubliée.
La récupération de données chez Sony a suscité une forte émotion, artistico-politique. D’un manière un peu étonnante, le discours est monté en flèche, suscitant même d’étonnantes alliances.
Après un bref billet sur la sécurité du cloud, en voici un plus consistant sur quelques questions glanées de-ci, de-là. Glaner est le terme approprié car c’est bien ce que l’on fait après les moissons (de saison).
Depuis assez longtemps, je constate que le droit pénal est plutôt mal pris en compte par les entreprises. Les directions juridiques s’occupent de beaucoup de domaines (fiscal, travail, commercial, etc.), mais le pénal est plutôt sous-traité à des cabinets d’avocats. S’il n’est nullement question de critiquer ces professionnels, il me paraît utile que les entreprises se penchent davantage sur les conséquences pénales potentielles de leurs actions et omissions.
La souveraineté dans le cyberespace est une question qui fait débat, c’est le moins qu’on puisse dire. Peut-être parce que le terme même de souveraineté est peu apprécié par les chantres d’une mondialisation censée apporter des solutions à tous les problèmes rencontrés. Si certains pays affichent une prudence certaine, la Chine ne s’embarrasse pas de ces simagrées.
La cybercriminalité est un sujet qui devrait intéresser toutes les entreprises.
Devrait, car certaines agissent comme si elle n’existait pas. Selon les pays, la situation diffère.
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