Algorithme, nous voilà (2/4)
Du bon algorithme
Le bon algorithme, c’est celui qui veille aux progrès de l’humanité et les permet. Comment ? En permettant de réduire le chômage : On n’en est qu’aux débuts, mais on peut déjà imaginer que dans quelques années on retrouvera plus facilement du boulot grâce à ce qu’on appelle les big data.
On pourrait être sceptique en ce qui concerne madame Michu qui ne sait ni lire ni écrire, mais la solution est là : Idem pour les chercheurs d’emploi. Randstad leur dit : « D’après votre profil, si vous faites telle formation complémentaire, c’est la machine qui vous le dit, vous allez trouver du boulot. » Alors, si la machine le dit, c’est que c’est vrai !
Il ne se contente pas de veiller sur le travail de l’homme, car il prend la peine de surveiller son environnement pour lui procurer les meilleures conditions de vie, dans la mesure où il permet également de détecter les feux de forêt.
L’environnement écologique n ‘étant pas tout, même si la COP 21 a été un grand succès, l’algorithme permet de fournir le meilleur environnement humain et sociétal puisqu’il permet l’arrestation des méchants, comme on le voit dans cette vidéo à 00’54. On y apprend également (01’49) que les algorithmes sont des outils intelligents.
D’ailleurs, la police londonienne ne s’y trompe pas, car elle utilise des algorithmes pour lutter contre le crime : « What this does is tell you who are the highest risk individuals that you should target your limited resources against. » The software works by merging together data from existing systems already used by the Metropolitan Police and carrying out predictive calculations.
Et comme sa panoplie de qualités est vaste, il permet de traquer les terroristes.
Omnipotent, il permet même à wikipedia de dépister les cybervandales : Le Wikimedia Labs, structure de recherche de la fondation Wikimedia, elle-même chargée de la promotion de l’encyclopédie collaborative, a mis au point un système d’intelligence artificielle censé faire le tri entre modifications erronées mais de bonne foi et celles qui sont là pour nuire à un article, ce que l’on appelle du cyber-vandalisme.
Mais le spectre de ses qualités demeurerait fortement incomplet s’il n’agissait que sur l’environnement de la personne. Il permet même le développement harmonieux de chacun en nous permettant de trouver (ou de vérifier) l’amour.
Autre élément pour nous inciter à y recourir : son énorme avantage sur la personne humaine, c’est qu’il n’a pas de biais cognitifs : Pour les recruteurs, on pourrait imaginer des algorithmes capables de brasser des informations multiples sur les candidats, depuis un CV, les réseaux sociaux, des tests de personnalité, etc. et ainsi identifier le futur salarié idéal à la fois compétent et capable de s’intégrer parmi ses collègues. Dans l’article « In Hiring, Algorithms Beat Instinct » publié dans la Harvard Business Review en Avril 2014, deux psychologues de l’université du Minnesota concluent d’ailleurs « qu’en matière de recrutement, les algorithmes font mieux que l’intuition ». Les humains seraient ainsi, selon ces deux psychologues, « très doués pour définir les besoins d’un poste et extraire des informations à partir des profils des candidats », mais ils seraient « mauvais pour en pondérer les résultats ». Aveuglés par leur subjectivité, ils se laisseraient distraire par des éléments parasites sans lien avec la mission, contrairement aux algorithmes.
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