En mai

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Fais ce qu’il te plaît, enfin pas dans tous les cas de figures. Voici quelques matières à réflexion.

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L‘information se protège. Surtout quand on l’estime sensible. Mais on le découvre souvent après coup. Et il y a toujours un moyen de contournement : les services de protection français sont au courant de cette transparence fâcheuse et que pour la « contourner, les agents s’adaptent en ne respectant pas l’horaire de départ, ou en changeant les trajectoires au dernier moment par exemple ». C’est oublier que pour mettre un terme à ce pistage gênant, il suffirait aux autorités françaises de demander à Flight Aware de ne pas publier leurs plans de vol. Ce qui n’a jamais été fait. En attendant, si vous souhaitez suivre le déroulement d’un vol, c’est ici. Et c’est bien fait puisque vous pouvez entrer le point de départ, celui d’arrivée, et cela vous donne tout ce qui vole ou va voler entre ces deux aéroports.

Parfois, lorsque l’information est diffusée, cela couine. L’intéressant sera de connaître la suite.

Les drones sont multi-usages. La preuve nous vient des USA, plus particulièrement de l’Oklahoma.

Toujours aux USA, le FBI fera bientôt ce qui lui plaira. Le ministère de la Justice défend ces évolutions réglementaires en expliquant que celles-ci deviennent nécessaires alors que les criminels ont de plus recours à des outils d’anonymisation du trafic tels que Tor pour dissimuler leur identité réelle et leur géolocalisation. On n’a pas idée quand même de refuser la transparence !

L’algorithme est manipulable. Peut-être cessera-t-on de dire que le point faible en informatique se situe entre le clavier et l’écran.

Satisfecit dans la lutte contre le Calife : les sites internet sont bien bloqués.

Les SCADA sont de retour. Enfin, maintenant que l’omerta a été levée sur leur vulnérabilité, c’est à qui tirera le signal d’alarme. En France, nous avons droit à des alertes, avec un peu de tout dedans, sans véritable leçon : on reste à un niveau Paris Match : La centrale de Gundremmingen, située à 120 kilomètres au nord-ouest de Munich, a subi des assauts répétés de hackers. Ses systèmes informatiques ont été infectés par deux types de virus (W32.Ramnit et Conficker). Conficker date un peu, non, ne serait-il pas temps de se protéger ? (Au passage, ne pas prendre en compte Conficker maintenant est à peu près aussi stupide que ça.) Même si l’attaque est, selon l’auteur, à relativiser, le dernier paragraphe est du grand n’importe quoi : Les services secrets allemands se montrent d’autant plus préoccupés par l’attaque de la centrale de Gundremmingen que celle-ci avait déjà subi de graves dysfonctionnements dans les années 70. En novembre 1975, deux mécaniciens travaillant sur l’un de ses réacteurs avaient été tués en intervenant sur les mécanismes de refroidissement par vapeur. En 1977, la même centrale avait connu une série de défaillances accidentelles, déclenchant son arrêt d’urgence. Je n’arrive pas à voir le lien entre les dysfonctionnements des années 70, l’accident de 75, l’arrêt d’urgence de 77 et les velléités du Calife. Heureusement qu’il existe des articles un peu plus sérieux. Certains estiment que tous les industriels devraient se rassembler pour lutter contre la cybercriminalité. Belle idée. Mais il restera à la mettre en pratique, ce qui risque d’être difficile, car collaborer c’est s’allier et on sait ce qu’il faut penser des alliances et mésalliances dans le cyberespace

Cyber plein de choses : guerre, criminalité, ou de l’une à l’autre ? Des propos intéressants cependant en cas de rançongiciel : Si ce n’est pas le cas [restaurer une sauvegarde] , souvent le seul moyen est de payer. Sans cependant avoir la garantie que les cybercriminels restaureront le système. Ces derniers disposent même d’une sorte de helpdesk; c’est un service commercial comme tout autre service. Vous payez et ils envoient la clé… jusqu’à la prochaine fois. Oui, car la clé envoyée doit vraisemblablement contenir un « petit quelque chose »… Tout est cible, y compris les réseaux bancaires, ce qui ne devrait étonner personne. En bref, on se rend compte que James… avait raison lorsqu’il luttait contre un service pour l’espionnage, le contre-espionnage, le terrorisme, la rétorsion et l’extorsion.

La peur des perquisitions : DSI, protégez-vous !?

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