Sandra Bullock

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Décidément, plus rien ne tourne rond dans ce blog !

Après un article sur le foot, un autre sur Sandra Bullock !

Suspendez votre ire un instant, et voyons de quoi il retourne exactement.

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Comme vous pouvez vous en rendre compte à partir de la photo qui illustre l’article, il s’agit en fait d’évoquer le film the net ou, en français, traque sur internet, film d’Irwin Winkler de 1995.

Le début du résumé du film est le suivant :

Angela Bennett, brillante analyste informatique chez Cathedral Systems, est spécialiste dans la sécurité informatique, traquant les virus, quels qu’ils soient. Ne sortant jamais de chez elle, elle correspond avec son employeur par téléphone. Ses seuls contacts à l’extérieur sont sa mère souffrante d’Alzheimer et ses contacts sur le ‘chat’. Angela est intriguée par une anomalie sur un programme, le «  Fantôme de Mozart », enregistré sur une disquette que lui a envoyée son ami Dale Hessman. En effet, en cliquant sur un π en bas de l’écran tout en maintenant les touches ctrl et maj elle peut accéder à des données confidentielles comme celles de l’hôpital de New York. Elle accepte la proposition de Dale de venir la rejoindre en avion de San Francisco mais le lendemain, l’avion s’écrase mystérieusement, son ordinateur de bord ayant été brouillé. Quelque temps après, sur une plage du Mexique où elle prend ses premières vacances depuis six ans, elle est séduite par Jack Devlin avec qui elle se trouve beaucoup de points communs, comme son ancienne marque de cigarette, son film préféré. Celui-ci est en fait un malfrat qui s’intéresse surtout à la disquette.

La bande-annonce est disponible ici.

D’accord, rien de bien folichon à première vue. D’autant plus que les films traitant de l’internet et de l’informatique sont rarement intéressants. Les séries actuelles sont bien plus prenantes, mais cela fera l’objet d’un prochain billet.

Ceci dit, et si l’on excepte les éléments qui rendent ce film particulièrement daté, on remarque que les scénaristes ont assez bien prévu le développement de l’informatique. En effet, parmi la rafale d’incidents qui vont émailler le parcours d’Angela Bennet pour faire triompher la vérité, nous aurons droit à :

  1. un piratage d’avion et d’aéroport presque dès le début du film ;
  2. la description de la vie d’un geek entièrement à domicile, qui ne commande que via le net ;
  3. l’addiction à l’informatique, même sur une plage (20′) ;
  4. la déclaration selon laquelle tous les programmes ont des défauts (25′) ;
  5. une mise en application de l’ingénierie sociale ( 26′ et 34′) pour tout savoir de la cible ;
  6. la chute drastique de la Bourse (38′) ;
  7. une intrusion dans le SI d’un hôtel (38′) ;
  8. une modification d’identité uniquement via le net (40′) ;
  9. la vente de biens qui s’ensuit (42′) ;
  10. l’intrusion dans les fichiers de la police (44′) ;
  11. la localisation du porteur d’un téléphone portable (48′) ;
  12. des rebonds via le net pour cacher sa localisation (56′) ;
  13. l’intrusion dans le SI d’un hôpital (67′) ;
  14. le recours des autorités au fichage systématique (80′) [Snowden n’avait que 12 ans à l’époque] ;
  15. les programmes de sécurité sont des chevaux de Troie (81′) ;
  16. le piratage des banques (90′).

Et tout cela se termine cependant dans la vie réelle (105′).

Bref, pour un film réalisé au temps quasiment préhistorique de l’informatique, c’est plutôt bien vu. Dommage que la seule récompense obtenue par l’actrice pour sa prestation dans le film soit celle de [soupir].

Plus sérieusement, et pour retourner aux thèmes d’intérêt de ce blog, la question qui demeure est de savoir pourquoi, alors que beaucoup de problèmes ont été anticipés, rien n’a été fait pour éviter qu’ils se produisent…

Promis, un jour j’essaierai un article parlant de Grace Kelly.

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