Indispensable et paradoxale biométrie
Les débats sur la biométrie ont ceci d’intéressant qu’ils oublient souvent les capacités réelles de ces techniques pour se focaliser sur l’utilisation qui pourrait en être faite. Reconnaissons cependant que les utilisateurs de la biométrie se montrent souvent fort mauvais communicants pour expliquer ce qu’ils font ou ce qu’ils comptent faire. TES en est un excellent exemple (doublé à ce qui pourrait aussi être un bâclage du choix de l’architecture.
L’objet de ce billet n’est pas de remédier à ces carences, ni même de proposer des « solutions de communication » au ministère de l’Intérieur (la dernière sortie – au sens propre du terme – d’un de ses éminents représentants prouvant que le besoin existe) mais d’expliquer en quoi la biométrie s’avère indispensable si l’on veut lutter contre le crime et les criminels.