Lectures automnales
L’automne est maintenant installé, et c’est parfois un pré-hiver qui règne. De quoi vouloir rester au chaud pour ne pas devoir réactualiser ses connaissances en potions miracles.
Donc, du temps pour lire et réfléchir un peu…
L’automne est maintenant installé, et c’est parfois un pré-hiver qui règne. De quoi vouloir rester au chaud pour ne pas devoir réactualiser ses connaissances en potions miracles.
Donc, du temps pour lire et réfléchir un peu…
Max Weber, bien qu’avocat et docteur en droit, est considéré comme un des fondateurs de la sociologie. Signataire du traité de Versailles en 1918 et ayant participé à la rédaction de la constitution de Weimar, il est aussi (plus ?) célèbre pour avoir énoncé que l’État a le monopole de la violence légitime (ce qui, au passage, est une drôle de manière de définir l’État, car énoncer que sa caractéristique essentielle est la violence ne donne pas confiance…) et pour avoir distingué l’éthique de conviction de celle de responsabilité dans son ouvrage Le savant et le politique.
L’actualité nous montre une illustration de cette dichotomie.
C’est l’été, nous pouvons être légers et badins. Je l’ai déjà dit dans mon billet précédent, donc je persiste. Je n’hésite pas à vous livrer le schéma d’une toute nouvelle usine à gaz.
Le dopage est un phénomène qui semble progresser. Mais là aussi, des frontières existent. S’il est largement répandu que les cyclistes sont dopés, les footballeurs commencent à tomber (enfin, un et en Angleterre), mais, bizarrement, le football américain n’a aucun dopé. Enfin condamné. Aux dernières nouvelles, il semblerait qu’après avoir utilisé de la potion magique la CNIL ait décidé de se doper.
Tempête dans le cyber-landerneau : on ne cesse de dire et d’écrire que la CNIL vient de tancer sérieusement Facebook. Tous nos coqs se dressent, les ailes des casques des Astérix insoupçonnés se redressent, et vous allez voir ce que vous allez voir, sbires de l’Empire américain.
J’ai souvent tapé sur la CNIL dans ce blog, la comparant parfois souvent plus que de raison, à un porte-avions doté de la puissance de feu d’un pistolet à bouchons. Reconnaissons quand même que, ces derniers temps, tout n’est pas rose pour elle. Au point qu’on peut se demander si les récentes décisions ne correspondent pas à une chronique d’une mort annoncée.
De plus ce billet est publié le jour de la mémoire des défunts…
C’est maintenant le tour du troisième objectif affiché de cette stratégie p 26 à 27, soit 2 pages utiles.
La première phrase inquiète : La France est en retard par rapport à ses partenaires en matière de sensibilisation de sa population aux risques associés aux usages du numérique et de formation à la cybersécurité. Pourtant, cet objectif figurait déjà dans la stratégie de 2011. Rien n’a donc été fait depuis cette date ?
Penchons nous sur le deuxième objectif affiché de cette stratégie p 20 à 23, dont une demie de dessin, soit 3,5 pages utiles.
Étudions maintenant le premier objectif affiché de cette stratégie p 14 à 17, dont une pleine de dessin, soit 3 pages utiles.
L’introduction du texte laissait penser que nous n’étions pas dans la stratégie, le premier objectif le confirme, ne serait-ce que par son libellé auquel il manque des verbes d’action.
Alors que la protection de la vie privée, via les données personnelles, est à l’honneur avec le rejet du Safe Harbour et l’inquiétude du parlement européen sur la surveillance de masse, Microsoft se retrouve dans l’œil du cyclone pour avoir un peu forcé la main de ses utilisateurs.