Noël approchant, je vous offre un article bonus, à savoir qu’il se dégustera en deux parties. Quel plaisir, n’est-ce pas ?
Nous vivons une révolution numérique, le numérique transforme le monde, il faut numériser nos institutions et façons de faire. Ce discours est tellement entendu qu’il en est devenu convenu. S’il n’est pas infondé, son inconvénient est qu’il s’apparente davantage à des propos à la hussarde, voire à un mantra, qu’à un discours raisonné et pensé. Preuve en est que les tenants de ces discours sont souvent bien en peine de définir précisément le terme numérique et d’exposer les différences entre informatique, cybernétique et numérique.

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Notons aussi, juste pour nous détendre avant d’entrer dans le vif du sujet, que le terme numérique est souvent remplacé par digital, reprenant ainsi les aberrations du langage informatique dans lequel quelques mots d’anglais étaient jetés, de-ci de-là, afin de montrer la supposée maîtrise de la nouvelle lingua franca par son locuteur. À l’époque déjà, le carrosse redevenait citrouille lorsqu’un profane demandait de traduire en français ces termes de lui inconnus… La persistance dans cette attitude génère alors une amusante confusion si l’on est vient à parler des empreintes laissées par l’internaute sur la toile au cours de sa navigation : sommes-nous face à de nouvelles empreintes digitales ?
Revenons à notre propos. L’objectif de ce billet est de voir en quoi les notions d’informatique, cybernétique et numérique diffèrent, car il est indispensable de définir correctement les termes que l’on emploie, surtout lorsque les notions manipulées sont abstraites, afin d’éviter l’incompréhension ou pire, la confusion.
Cela étant posé, nous serons mieux à même de comprendre quelques avanies vécues par les organisations, qu’elles soient publiques ou privées.
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